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Cette chape... C’est moi qui l’ai faite !

les jeunes c’est plus ce que c’était

lundi 15 mai 2006, par Marine

Il restait à faire la chape du garage avant de poursuivre les gros travaux que sont notamment le terrassement autour de la maison et le raccordement à l’eau, le gaz et l’électricité. Et cette fois, on a fait du classique et de nos propres mains.

Pour cela il nous fallait un peu de main d’oeuvre parce que ce n’est pas avec nos 4 petits bras musclés qu’on allait y arriver. Donc on a fait appel au peuple.

Bon déjà, il nous fallait un connaisseur, un coach, un pro quoi ! Et c’est notre maçon qui s’y est collé. Il a démarré le chantier, a bien expliqué à Laurent comment fallait faire et puis ça a bien roulé. Je crois que cela l’a amusé de jouer au prof : faudrait lui demander. Enfin nous étions super attentifs.

Et puis pour le gros, le lourd, c’est à dire le maniement de la pelle, le démarrage de la bétonnière, le remplissage, le dosage, le "brouettage", l’étalage..., il nous fallait du sang vif, des muscles d’acier, de la résistance... Et on a tout trouvé mais pas là où vous croyez. Parce que faut vous dire que "les jeunes, c’est plus ce que c’était !" Pour sur ma bonne dame ! C’est débordé par un emploi du temps complexe, ça se fait prescrire 8 jours d’arrêt dès la moindre petite chute de tatami soit disant pour un dos bloqué et j’en passe. Alors on a recruté dans la génération au-dessus qui bon pied bon oeil, s’est mise à l’ouvrage. Moyenne d’âge environ 47 ans : vérification est faite de la dernière étude qui dit que la vraie vie commence à la cinquantaine (age de Pasteur pour son vaccin et de Eiffel pour sa tour).

Pour ce qui est du coté technique, il faut quand même que je vous raconte. D’abord il faut faire du ciment très sec : du genre 15l d’eau, 25kg de ciment et plein de sable dans la bétonnière (c’est super important que ce soit sec). On commence par étaler le mélange sur les cotés du garage pour pouvoir faire des plots recouvert d’une planchette de bois qui serviront de guide pour l’étalage du reste du ciment. C’est mieux quand c’est de niveau et à la bonne hauteur. C’est l’étape la plus longue. on a fait 2 plots dans les coins de la largeur du garage et 4 sur la longueur. Une fois les plots en place il n’y plus qu’à passer la règle pour niveler d’abord grossièrement le ciment.

Au fur et à mesure que l’on remplissait la surface du garage, Laurent et Alain, passaient la règle pour mettre de niveau, puis talochaientt délicatement pour obtenir une surface lisse, sans bosse, ni creux. La technique est de légèrement relever l’avant de la taloche et de faire des grands mouvements lents et amples. Quand tout est bien plat, on rajoute du ciment très très liquide (barbotine), en fine couche. Avec une truelle ou un platoir, il suffit de lisser le liquide, enfin je dis "il suffit" de lisser, c’est pas si facile. Ca ressemble à s’y méprendre à l’enduit. Ceux qui en ont souffert savent de quoi je parle ! C’est pas facile de ne pas laisser de trace et c’est ce qui donnera l’aspect final. Mais le résultat est pas mal et puis ce n’est qu’un garage ! (c’est ce qu’on s’est répété pendant toute la matinée de coulage).

Le résultat n’est pas si mal, et au moins chacun et chacune y ayant participé pourra dire "c’est moi qui l’ait faite".

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