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Lalou fait ses 400 trous

mercredi 13 juillet 2005, par Marine

L’extérieur est fini, les pros ont quittés les lieux, à nous !

C’est une période un peu étrange qui débute.
Chaque soir lorsque nous partons de la maison et que l’on se retourne pour jeter un dernier coup d’oeil sur le travail accompli, nous sommes frustrés de voir que plus rien ne change d’extérieur. Elle est terminée cette maison, elle semble être habitable, mais je vous assure qu’elle n’est pas encore très accueillante. Pas d’eau, pas d’électricité et que du matériau brut qui s’amoncelle dans toutes les pièces, le seul confort réside dans les deux chaises en bois.
C’est pour cela que nous sommes contents d’avoir des visiteurs, parce que si nous ne voyons que ce qu’il reste encore à faire, eux voient ce qui à déjà été fait. Merci donc à George, Jérome, Virginie et Ludo de leurs encouragements.

Mais alors que se passe-t-il à l’intérieur ?
On attaque le doublage. Il s’agit d’isoler les murs d’un coté et de l’autre d’offrir des surfaces lisses et planes pour peinture et décoration.

Pour vous expliquer le coté technique de la chose, on commence par clouer des fourrures grâce à des chevilles à clous sur les murs qui donnent sur l’extérieur. Des mètres et des mètres de fourrures. (Non, je vous rassure, mon mari n’est pas en train de refaire ma garde-robe de vêtements luxueux, extravagants, et meurtriers). Ce sont en fait des sortes de rails en acier dans lesquels viennent s’emboiter des appuis optima, (tiges filtées) qui permettront de retenir la laine de verre grace à des rosaces, sur lesquelles s’emboitent d’autre rails verticaux, et sur lesquels on visse les plaques de placoplatre.
Vous n’avez rien compris à ce que je viens de dire, alors deux solutions : soit ça vous intéresse vraiment et Laurent sera très content de vous montrer un site technique, soit vous vous en foutez c’est juste histoire de... et donc je continue.

Tout ces travaux sont très bruyant, parce que les trous dans le rail et dans le murs sont fait au marteau perforateur, et que de la perceuse dans de l’acier c’est super sympa comme sonorité. Et pour fixer tous ces rails, Laurent il a du en faire des trous. Quant à moi, je fais de la disqueuse. Instrument sympathique à l’oreille également, qui m’a permis d’ajuster la longueur des rails.
Enfin le Bébé à passé une semaine traumatisante, surtout qu’il parait qu’il est dans la période où il commence à entendre les sons. notre fils est élevé au son de la perceuse, de la disqueuse, du marteau, il dormira surment très bien que je lui chanterait une berceuse : l’habitude !

Evidemment ce système à l’air très simple, (en dehors de l’explication j’entends) et assez rapide, sauf qu’il nous faut le bon matériel au moment où on décide de s’y mettre. Et là c’est déjà plus chaud. Donc on fait petits bouts par petits bouts et on s’attaque à autre chose.

Donc là je vais vous parler du plafond : on fixe sur les poutrelles des crochets tous les 50cm, dans lesquels s’emboitent des suspentes qui doivent être absolument alignées et à la même hauteur, puisqu’on clipse des rails en acier sur lesquels on va visser du BA 13. Si les suspentes ne sont pas fixées parfaitemenent, les plafonds auront une planéité tout à fait approximative, avouez que ce serait balot !

Pareillement, si vous n’avez rien compris à ce que je viens d’expliquer avec toute la rigueur qui me caractérise, la meilleure des solutions est de demander à Damien, qui a passé 2 jours à les fixer les bras en l’air, le cou tordu. Et en plus lorsqu’on a fini ce genre de travail long et fastidieux de fixation de suspentes, on a même pas l’impression d’avoir fait grand chose, mise à part une oeuvre avant-gardiste ou une expo de gros stalactites d’acier.

Dès que nous avons la laine de verre, on l’applique sur les murs et on commence à passer les fils d’électricité avant de tout cacher par les plaques de placo. Mais on aimerait bien recevoir cette SATANEE LAINE DE VERRE GR 32 EPAISSEUR 75.
Merci POINT P !!! Mais non je ne m’énerve pas !
Mais au moins là on aura l’impression d’avancer.

C’était le résumé de notre première semaine de vacances. Chouettes non ! Vous savez ce qu’on dit : "les vacances, c’est le changement !" et bien on avait jamais fait ça avant, ça dépayse.

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